Ancienne championne africaine de basketball, première arbitre internationale africaine de basketball et aujourd’hui psychologue du sport, Henriette Diouf incarne une figure exceptionnelle de leadership féminin. Son parcours, son engagement et ses mots résonnent particulièrement avec les valeurs fondamentales de la Fondation Havoba : inclusion, égalité femmes-hommes.
Henriette Diouf, pilier de la féminisation du sport, rappelle avec force combien la présence de femmes au plus haut niveau change les trajectoires possibles des filles. Référente féminisation Havoba pour le basketball au Sénégal, Henriette déclare : « Mon implication dans le développement c’est d’abord d’être là en tant qu’ancienne pratiquante de haut niveau. Je pense que le fait qu’il y ait des femmes de ce niveau-là peut inciter les jeunes filles à suivre une carrière d’enseignante d’éducation physique ou uniquement de joueuse. » Ces paroles s’inscrivent pleinement dans la démarche de la Fondation Havoba : rendre visibles les rôles modèles féminins, pour inspirer les générations futures et favoriser la féminisation de toutes les sphères sportives.
Henriette, c’est aussi la première femme africaine arbitre. Cette place historique, conquise dans un univers très masculin, montre que changer les normes est possible lorsque des femmes osent pénétrer des espaces où elles n’existaient pas encore. Elle a osé casser les barrières, ouvrir la voie à d’autres : « Je pense que l’impact le plus grand que j’ai eu en tant que leader au niveau du basket féminin c’est le fait d’avoir été arbitre international. Je suis la première femme arbitre international de basket. »
Le sport scolaire, est un levier essentiel pour accompagner les jeunes filles. Il faut faire des changements en profondeur, affronter les « pesanteurs socio-culturelles » : préparer, éduquer, libérer. Voilà un projet qui tient à cœur à Henriette Diouf. Elle a conscience des difficultés auxquelles ces jeunes filles sont confrontées, mais elle sait mieux que quiconque qu’il faut se battre pour ce qu’on veut : « Je fais beaucoup de compétence de vie en tant que psychologue du sport avec des jeunes filles où on travaille la confiance en soi, la prise de décision, la résilience, qu’on peut y arriver, les filles y croient…malgré les pesanteurs socio-culturelles il ne faut pas les nier mais en les préparant très jeune elles peuvent y arriver. Elles peuvent comprendre qu’il y a des pesanteurs socio-culturelles mais nous aussi nous avons des rêves on a envie de les réaliser et rien ne peut nous empêcher de les réaliser. »

