FORMER & ACCOMPAGNER
Le Handball, le Volley-ball et le Basketball français unis au service de l’international
Sous l’impulsion de l’Agence Française de Développement et des Fédérations Françaises de Handball, Volley-ball et Basketball, la Fondation HAVOBA, sous égide de la Fondation du sport Français (FSF) a pour objectif de contribuer au développement de l’impact social de ces 3 disciplines sur le continent Africain.
La Fondation HAVOBA a pour vocation de lier les fédérations africaines et françaises dans un travail de co-construction encore jamais vu dans le monde du sport. Dans cette optique, Séga Danfakha, vice-président de la Fédération sénégalaise de volley, nous a évoqué son rapport avec la Fondation et ses bénéfices.
Pourquoi avoir accepté de rejoindre le challenge HAVOBA ?
D’abord, ce qu’il faut retenir, c’est que le projet HAVOBA s’aligne parfaitement avec les priorités du plan stratégique de développement du volleyball au Sénégal. Nous avons notamment comme priorité la féminisation qui est une composante de la Fondation. Même constat avec notre envie de développer le volley à l’école, chez les jeunes. Il s’agit encore une fois d’un sujet traité par HAVOBA. Il ne faut pas oublier aussi que la Fédération sénégalaise de volley a entamé un processus d’innovation à travers la digitalisation de toutes nos procédures administratives, depuis les licences jusqu’aux compétitions. Pour réussir cela nous avons besoin d’être accompagnés et cette opportunité qui nous a été donnée va nous permettre d’accélérer ce processus. Le dernier point nous ayant convaincu de rejoindre la Fondation est notre besoin d’encadrement et de renforcement des compétences des dirigeants sur le volet administratif. Nos dirigeants et nos techniciens ont besoin de se former et de se mettre à jour pour pouvoir, à l’avenir, être à la hauteur du niveau international. Avec les formations de formateurs proposées nous pourrons y arriver. Le challenge HAVOBA a donc tout pour nous faire évoluer vers le plus haut niveau.
Le fait de travailler avec deux autres fédérations sénégalaises, le handball et le basket, est-il une plus-value pour vous ?
Je pense que c’est un point très intéressant car c’est grâce au projet HAVOBA que, pour la première fois, des fédérations nationales sénégalaises s’associent pour travailler ensemble. La Fondation a réussi quelque chose que nous-mêmes, nous n’avons jamais pu réussir. C’est tout nouveau et, honnêtement, nous en tirons beaucoup de bénéfices. Rendez-vous compte que lors du Campus de Tunis, il s’agit de ma première rencontre avec les dirigeants des fédérations de handball et de basket du Sénégal. Vous voyez ce que ça représente pour nous. Sans la Fondation, cela n’aurait jamais eu lieu. Depuis ces échanges, on a pu se créer un carnet d’adresses et on continue de discuter. Les trois Fédérations se réunissent enfin pour réfléchir sur des pistes de développement du sport au Sénégal. C’est que du positif.
Un jour, le Sénégal battra-t-il la France au volley ?
On l’espère ! Mais pour arriver à cela, il y a énormément de travail à réaliser. L’écart est énorme en termes de compétences techniques, de compétences managériales, il faut l’accepter. Même constat au niveau des infrastructures. Il s’agit donc d’un objectif à moyen voire long terme. Nous avons des objectifs de développement, et nous pensons qu’en intégrant tous ces volets, le sport scolaire, la féminisation, en s’alignant sur les nouvelles normes, en se digitalisant, on pourra acquérir des compétences au niveau international. Nous pensons que d’ici quelques années, notre volley pourrait évoluer à un niveau où on pourra peut-être battre des équipes comme la France. Cela ne va pas être simple, nous en avons conscience mais nous sommes sur la bonne voie.