FORMER & ACCOMPAGNER
Le Handball, le Volley-ball et le Basketball français unis au service de l’international
Sous l’impulsion de l’Agence Française de Développement et des Fédérations Françaises de Handball, Volley-ball et Basketball, la Fondation HAVOBA, sous égide de la Fondation du sport Français (FSF) a pour objectif de contribuer au développement de l’impact social de ces 3 disciplines sur le continent Africain.
La Fondation HAVOBA est entre de bonnes mains ! Depuis le mois de novembre, Benjamin Grizbec coordonne HAVOBA au sein de la Fondation du Sport Français. Faisons connaissance avec ce dernier.
Pourquoi avoir accepté le challenge HAVOBA ?
La Fondation HAVOBA mélange vraiment toutes mes passions. Il y a, à la fois le volet développement sportif et le volet diplomatie sportive dans des pays sur lesquels j’avais déjà travaillé par le passé. Je me retrouve complètement dans les valeurs. Autre aspect qui m’a convaincu, le côté très innovant de faire travailler ensemble trois fédérations françaises de premier plan. C’est un très beau challenge de pouvoir aider, transmettre aussi à nos homologues en Afrique. Sans oublier, le rôle de la FSF au milieu de tout cela. Rapprocher les mécènes, tout le monde de l’entreprise, le monde privé et le faire venir dans le milieu sportif, je pense que c’est l’avenir du sport français. Il s’agit du premier projet international que va gérer la FSF donc forcément en faire partie est un honneur. Je n’ai pas hésité un instant avant de me lancer dans le challenge HAVOBA
Le sport français est-il prêt à partager son expérience à l’international ?
Les fédérations françaises et le sport français en général sont quand même reconnus à l’international pour la qualité de leurs formations. Et on le voit en termes de résultats, mais aussi en termes de développement sportif, même si on regrette bien sûr la baisse des budgets juste après les Jeux olympiques. Il y a tout ce paradoxe où on n’est pas encore une nation tout à fait sportive, mais pourtant on est excellent. Et c’est vrai aussi sur la diplomatie finalement. On a très peu de gens qui travaillent sur la diplomatie et pourtant on rayonne partout dans le monde. La France a une voie vraiment particulière au niveau diplomatique.
Le sport en est l’exemple parfait. Il a cette force et a cet avantage d’aller toucher les sociétés civiles, d’aller toucher les publics. Et nous, c’est ce qui nous intéresse avec la Fondation HAVOBA, c’est d’aller toucher les acteurs du sport, d’aller toucher un maximum de personnes, notamment via la formation de formateurs dont la première a eu lieu à Dakar en janvier. La Fondation HAVOBA va prouver que la France est prête à partager son expérience à l’international.
Les différentes fédérations africaines ont-elles des choses à nous apporter ?
Oui bien sûr, c’est un échange, c’est une transmission. Encore une fois, la formation de formateurs en est le parfait exemple. On va le voir très concrètement cet apport mutuel lors des échanges. Nos formateurs arrivent avec une démarche et une volonté de co-construction. Donc on va co-construire un plan de développement sportif en fonction des différents sujets. Chacun va se nourrir de l’autre pour développer au mieux et structurer le développement de la pratique sportive, le développement du sport scolaire, le développement de la féminisation, mais aussi des dirigeants, des officiels… La philosophie de ce projet, c’est la co-construction ! Il ne fait donc aucun doute que les fédérations africaines nous apporteront aussi beaucoup et apporteront aux formateurs.